Toutes les entreprises peuvent être victimes d’une attaque informatique. Peu importe la taille et leur secteur d’activité ! Le recours à l’Intelligence artificielle pour automatiser des attaques, l’appâts du gain ou tout simplement l’envie de tester ses capacités à infiltrer le site web ou le réseau d’une entreprise… : les personnes malveillantes ont de nombreuses raisons de s’en prendre à votre activité.
Vous n’êtes pas convaincu ? Voici 5 vrais exemples de cyberattaque :
1. Attaque par hameçonnage ciblé (phishing)
Une petite société de services a reçu un email semblant provenir de son fournisseur habituel, demandant un règlement urgent sur un nouveau compte bancaire. L’email reprenait le logo, la signature et le ton habituel du fournisseur. L’entreprise a payé… et découvert ensuite qu’il s’agissait d’une fraude.
➡Leçon à intégrer : toujours vérifier par téléphone ou via un canal connu toute demande inhabituelle de paiement.
2. Rançongiciel paralysant la production
Une TPE industrielle a vu ses serveurs chiffrés du jour au lendemain. Plus aucun accès aux plans, aux commandes ou aux factures. L’activité a été bloquée pendant une semaine, le temps de restaurer les données à partir de sauvegardes… qui n’étaient pas toutes à jour.
➡Leçon : tester régulièrement ses sauvegardes et conserver une copie hors ligne.
3. Usurpation d’identité du dirigeant
Une PME a été victime d’une “arnaque au faux président” : un pirate, se faisant passer pour le dirigeant, a envoyé un email à la comptable pour demander un virement urgent et confidentiel. L’adresse email imitait parfaitement celle du patron.
➡Leçon : mettre en place une procédure interne de double validation pour tout virement important.
4. Piratage de messagerie et fuite de données clients
Une entreprise de commerce en ligne a vu son compte email compromis. Les pirates ont utilisé l’accès pour envoyer des messages frauduleux aux clients, demandant la mise à jour de leurs coordonnées bancaires.
➡Leçon : activer la double authentification sur les messageries et surveiller les connexions suspectes.
5. Exploitation d’un mot de passe réutilisé
Un salarié utilisait le même mot de passe pour un site personnel et pour l’accès au CRM de l’entreprise. Après le piratage du site personnel, les cybercriminels ont testé les identifiants sur d’autres services et ont accédé aux données clients.
➡Leçon : imposer des mots de passe uniques et robustes, gérés via un coffre-fort numérique.