Uhuru Mobile en approche

Le projet DAVFI avance avec la finalisation prochaine de la solution destinée à protéger les utilisateurs de smartphones sous Android. Explications avec monsieur Notin, responsable du projet.

 

Securiteoff.com : monsieur Notin, combien de modèles seront validés et lesquels ? Selon nos informations, vous allez commencer avec uniquement le Nexus 5 et les particuliers devront fournir. Pourquoi ?

Jérôme Notin : Nous allons proposer effectivement aux particuliers de pouvoir s’équiper de nos technologies sur le modèle Nexus 5. Pourquoi demander aux personnes de nous envoyer les téléphones ? Tout simplement, car nous ne pouvons pas nous approvisionner en quantité sur cet équipement qui reste un très beau matériel et nous semble très adapté pour ce type d’usage. Comme nous installons un nouvel OS, nous supprimons TOUT ce qu’il y avait avant sur le téléphone. Bien sûr, nous le préciserons avant aux clients.

Securiteoff.com : la commercialisation auprès des entreprises et des administrations sera lancée avant cet été ?

J.N : Nous sommes d’ores déjà capables de livrer Uhuru Mobile. Nous avons ainsi déjà des démonstrateurs dans quelques entités.

Securiteoff.com : selon vos propos, « sur une base de plusieurs Gigas de codes malveillants nous avons détecté 98 % avec uniquement une partie d’un module alors que les autres solutions du marché en sont à seulement 92 % avec leurs versions complètes ». Quelles sont les spécificités d’Uhuru permettant d’obtenir d’aussi bons résultats ? Ces résultats peuvent-ils être rendus publics ?

J.N :Tout simplement parce que l’approche technique est totalement différente. L’équipe travaille sur la détection de code inconnu, contrairement aux solutions actuelles qui fonctionnent aujourd’hui principalement sur un modèle à base de signatures. Nous pensons donc que sur les plates-formes Windows vous pourrez parler de rupture technologique dans quelques mois quand vous aurez accès à nos développements !

 

Porte Uhuru

 

Securiteoff.com : NovIT est une petite structure. Sera-t’elle capable de suivre le rythme des sorties d’Android et des terminaux ?

J.N : Concernant les sorties d’Android, dès la conception du projet nous avons intégré cela et avons développé en parallèle des outils nous permettant d’intégrer facilement nos développements dans une nouvelle version du système de base Android. Concernant les terminaux, nous n’avons pas vocation à supporter tous les terminaux (téléphones et tablettes) produits dans le monde. Notre objectif est de pouvoir proposer une gamme de 2-3 modèles pour quelques constructeurs, afin de pouvoir répondre à l’ensemble des besoins de nos clients.
Partenariat avec un intégrateur

Securiteoff.com : la partie R&D de DAVFI est installée à Rennes. Pourquoi cette ville et ferez-vous dans ce pôle ?

J.N :Effectivement, nous avons ouvert nos bureaux de R&D et de services généraux à Rennes le 15 avril, dans la pépinière de la ville de Rennes. Nous avons pris la décision il y a plus de 6 mois de nous installer dans cette ville, bien avant les différentes annonces pour en faire une zone d’excellence en cyberdéfense. En effet, une grande partie de nos développeurs est originaire de Bretagne et je ne voyais aucun intérêt à leur demander de venir en région parisienne où la qualité de vie n’est pas aussi bonne.

Securiteoff.com : où en êtes-vous avec les intégrateurs ?

J.N : Nous avons déjà répondu à un appel d’offres public avec un partenaire intégrateur. Nous allons donc développer notre partenariat avec lui et continuer nos discussions avec d’autres professionnels qui pourraient distribuer nos technologies.

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